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Chutes à domicile : les petits gestes qui évitent les gros ennuis

  • Photo du rédacteur: François Migot
    François Migot
  • 17 oct.
  • 2 min de lecture
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Chaque année en France, près d’un tiers des personnes de plus de 65 ans chutent au moins une fois. Et dans la majorité des cas, cela se passe… chez elles. Ces accidents, souvent minimisés, entraînent pourtant des conséquences lourdes : fractures, perte de mobilité, perte de confiance, entrée en institution.La bonne nouvelle, c’est que la plupart des chutes peuvent être évitées. Voici comment.


🏠 1. L’environnement : premier facteur de risque

Un logement “piège” se repère vite : tapis roulés, fils électriques au sol, meubles encombrants, marches mal éclairées… Ce sont des détails tant qu’il ne s’est rien passé, mais ce sont eux qui provoquent la majorité des chutes.

Objectif : créer un environnement lisible et dégagé.

  • Retirer les tapis glissants.

  • Regrouper les câbles le long des murs.

  • Supprimer les petits meubles inutiles.

  • Vérifier l’éclairage des couloirs.

Penser aussi à la hauteur du mobilier : une chaise trop basse, un lit trop haut, une salle de bain mal adaptée fatiguent et déséquilibrent.



💡 2. L’éclairage : voir, c’est déjà prévenir

La plupart des chutes nocturnes sont liées à un mauvais éclairage. La vision baisse, les repères changent, et un simple pas de côté peut suffire.

Installer des veilleuses automatiques, utiliser des ampoules plus puissantes, éviter les zones d’ombre : ces petits ajustements font toute la différence entre un pas sûr et une chute.



🦵 3. Le corps : le grand oublié de la prévention

Le décor ne fait pas tout. Le vieillissement, la sédentarité et certains traitements (somnifères, hypotenseurs, antidépresseurs) réduisent la vigilance et la force musculaire.

Entretenir son corps, c’est déjà prévenir les chutes :

  • Marcher un peu chaque jour.

  • Faire des exercices d’équilibre simples.

  • S’hydrater correctement.

  • Vérifier sa vue et son audition une fois par an.

L’infirmier à domicile joue ici un rôle clé : il observe, repère les fragilités, oriente si besoin vers le médecin ou le kinésithérapeute.



🚿 4. La salle de bain : zone à haut risque

C’est la pièce la plus accidentogène du logement. Sol humide, gestes rapides, espaces exigus… Le cocktail parfait pour glisser.

Les bons réflexes :

  • Installer une barre d’appui et un tapis antidérapant.

  • Utiliser un siège de douche si besoin.

  • Sécher immédiatement le sol.

Les chutes dans la salle de bain entraînent souvent les blessures les plus graves. Mieux vaut prévenir que réparer.



🔄 5. L’autonomie, c’est aussi savoir s’adapter

Refuser un aménagement ou une aide technique par peur “de faire vieux”, c’est se mettre en danger.L’autonomie, ce n’est pas tout faire seul, c’est faire ce qu’on peut en sécurité.

Adapter son logement, utiliser une canne, accepter un accompagnement ponctuel : ce sont des décisions intelligentes, pas des signes de faiblesse.



🧭 En résumé

Prévenir les chutes à domicile, c’est protéger son autonomie.Aménager son environnement, entretenir son corps, repenser la lumière et accepter un peu d’aide : des gestes simples qui changent tout.



 
 
 

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