January Dry ou pas ?
- François Migot
- 24 déc. 2024
- 3 min de lecture

Dry January : les effets positifs que vous pourriez ressentir en seulement un mois
Bonne nouvelle : les bienfaits du « zéro alcool » sur la santé sont particulièrement nombreux ! Voici une petite sélection des principaux effets positifs recensés par un grand nombre de professionnels de santé :
1) Un sommeil de meilleure qualité
L' alcool aiderait à s’endormir plus vite et plus profondément.
Si l’endormissement survient effectivement plutôt vite, en réalité, l' alcool perturbe votre sommeil. Boire de l’alcool pour s’endormir, même en petite quantité, peut avoir des effets délétères. A commencer par l’installation de l’accoutumance, une forme de dépendance en soi : il peut ainsi devenir plus difficile , voire très difficile de s’endormir sans « sa dose d’alcool du soir ».
En outre, d’importantes quantités d’alcool renforcent le sommeil profond en début de nuit, mais morcèlent le sommeil paradoxal à la fin. Conséquence : sommeil plus léger, ponctué de davantage de rêves ou de cauchemars, d’agitation . Bref , vous n' avez pas un sommeil réparateur !. Si votre consommation d’alcool est raisonnable, l’arrêter pendant un mois améliorera progressivement la qualité de votre sommeil : ce dernier sera plus régulier et vous ressentirez alors plus d’énergie au réveil et tout au long de la journée.
2) Un foie en meilleure santé
L’une des premières victimes de l’alcool, c’est votre foie ! En effet, c’est cet organe qui est chargé de métaboliser ( transformer ) ce que vous consommez. Difficile à accomplir lorsque le taux d’alcool est important dans votre sang. Et ce d’autant plus lorsque vous en buvez régulièrement : certaines cellules hépatiques ( du foie ) peuvent alors s’abîmer, voire être détruites. Ce qui peut provoquer l’apparition de nombreuses maladies du foie potentielles à plus ou moins long terme.
En arrêtant complètement de consommer de l’alcool, les bienfaits sont multiples pour le foie :
Les cellules hépatiques peuvent se régénérer ;
Les graisses sont mieux filtrées ;
L’ensemble du métabolisme est amélioré.
3) Une diminution de la pression artérielle
Un effet de l’alcool sous-estimé. Mais plusieurs études, ont démontré que la pression artérielle augmentait en cas de consommation d’alcool, y compris avec des doses standards. A l’inverse, la diminution de la pression artérielle est rapide dès la baisse de consommation d’alcool enclenchée. L’un des plus sûrs moyens de prévenir l’hypertension, avec tous les risques cardiovasculaires que cette pathologie implique, est donc de réduire votre consommation d’alcool.
4) Une perte de poids
Vous ne le savez peut-être pas, mais l’alcool est calorique ! L’éthanol, dont un verre est largement composé, fournit plus de 7 Kcal par gramme consommé. Inutile de préciser qu’une ingestion régulière, même en respectant les doses standards, contraint votre organisme à accumuler et stocker une grande quantité de graisses. De plus, l’alcool pousse l’hypothalamus (situé au cœur du cerveau) à sécréter une plus grande quantité de neuropeptides : des hormones qui stimulent la sensation de faim ! Vous devinez la suite....
Arrêter de consommer de l’alcool est donc un moyen de perdre du poids à ne pas négliger : en un mois, avec zéro alcool et une alimentation équilibrée bien sûr, il est possible de perdre environ 4 kg ( voire plus ! )
5) Une meilleure mine
Cernes, imperfections, teint pâle, rougeurs, visage bouffi… Autant de signes qu’il est temps de freiner votre consommation d’alcool, même si vous ne prenez que des quantités modérées mais régulières. D’autant plus que les effets inverses sont visibles dès le premier mois d’arrêt : peau fraîche et plus éclatante, réduction des cernes… Arrêter l’alcool vous rend beaux
6) Une occasion de se poser des questions
En arrêtant de boire de l’alcool durant au moins un mois, l’opportunité vous est donnée de faire le point sur votre manière de consommer : lorsque les occasions de boire se présentent mais que vous les déclinez durant ce mois d’abstinence, est-ce particulièrement difficile de résister ? Avez-vous passé un moment moins agréable, voire une sensation de manque suite à votre refus ? Vous êtes-vous senti moins à l’aise socialement, sans alcool ? En fonction de vos réponses, vous pourrez évaluer votre rapport à l’alcool et si vous présentez un risque de dépendance à plus ou moins long terme. Cela peut aussi être l’occasion d’entamer une démarche pour contrôler durablement votre consommation.
En attendant cet éventuel défi , passez de bonnes fêtes de Noël !
Dépendance à l’alcool ? Attention au Dry JanuaryAttention, en cas de dépendance à l’alcool, il est déconseillé de s’en passer brutalement et sans aucun suivi médical. Car les risques de rechute et d’aggravation de la situation sont bien réels. Si les signes de dépendance à l’alcool sont avérés, rapprochez-vous d’un professionnel de santé de confiance : votre médecin traitant, un thérapeute ou un addictologue qu’il est possible de consulter en toute confidentialité dans un Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA). |
source : ramsey services
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